Yoyo : THE poussette

poussette yoyo babyzen_ crédit illustration TheBlackCatPaperie

On a sorti notre fille de la maternité avec. Arpenté Paris de long en large. Affronté les escaliers de Montmartre, la ligne 13 en heure de pointe, la poussière tourbillonnante du Luxembourg. On l’a eue rose, puis verte. La première achetée en boutique, maman qui touche son ventre rond, qui s’imagine déjà bébé à l’intérieur. Volée dans notre hall d’immeuble quelques mois plus tard. Anti-vol intact, les salauds l’ont carrément démontée. La seconde trouvée en urgence sur le Bon Coin, un type un peu louche au téléphone, moins louche en vrai. 

En huit mois, avec la Yoyo, nous avons pris le train, l’avion, le bateau. C’est une poussette passe-partout, qui se plie et déplie d’un seul coup de poignet. Je la conseille aux grands voyageurs. À l’aéroport, les agents de sécurité la reconnaissent immédiatement, et ne feront aucune histoire si vous la prenez en bagage cabine. Attention tout de même à bien retirer l’anti-vol, que ces mêmes agents pourraient considérer comme une arme mortelle entre vos mains. vécue 

En ville, la Yoyo sera votre meilleure alliée. Légère et maniable, vous sillonnerez les couloirs engorgés du métro tel Michael Schumacher à ses plus grandes heures. Dans les restos, elle prend moins de place que la plupart de ses congénères à roulettes, et, si vous ne pourrez éviter un coup d’œil inquiet du serveur, vous lui prouverez bien vite, en la garant astucieusement, qu’il n’aura rien à craindre de vous. Enfin, la Yoyo se glisse dans n’importe quel ascenseur, même les plus minuscules cagibis haussmanniens. 

Poussette ultime pour les jeunes urbains, la Yoyo perd de son intérêt sitôt les murs de la ville franchis. Ses petites roues et son châssis rase-moquette résistent en effet mal aux routes non-goudronnées et semées de pièges (cailloux, trous, boue, etc.) Pour les amoureux des balades en forêt, préférez les poussettes trois roues – personnellement, j’aimerais bien tester la Nova Nomad, de chez Bebe Confort.