Devenir parents rend… optimistes !

Personnellement, je me retrouve complètement dans ces 81%. Oui, être parents, c’est dur. Oui, il a fallu passer 3 mois de confinement en jonglant entre les couches, les réunions Teams, les machines et les repas. Oui, le manque de sommeil attaque parfois le cerveau. Oui, quand on écoute les infos, on peut se demander à quoi ressembleront nos vies dans quelques années. Oui, il y a tout cela. Et pourtant.

Et pourtant, je me lève chaque matin avec la pensée que ma fille aura une vie heureuse, dans un monde qu’elle contribuera à construire. Je me lève chaque matin avec hâte, avec joie, avec optimisme, avec l’envie d’entrer dans cette journée et de la rendre la plus belle possible. Parfois, j’ai les paupières collées, une boule au ventre, de nombreux nuages dans la tête. Mais dès que j’ouvre la porte de sa chambre, au petit matin, quelque chose se passe en moi. Comme un vent tiède et rose, qui chasse les nuages. Je suis apaisé, heureux.

Pour ma fille, je renverserais des montagnes. Pour elle, pour qu’elle vive dans un monde meilleur, je me suis battu pour l’allongement du congé paternité. J’ai fait retirer des affiches sexistes dans un magasin. J’ai écrit un livre pour encourager les pères à s’impliquer. Elle me remplit d’une énergie extraordinaire (même si elle m’en prend un peu parfois aussi…), et d’un optimisme à toute épreuve.