Deux ans.

Tu grandis. Tout grandit en toi. Tes os, ton vocabulaire, ta sensibilité, ton empathie, rien n’arrête l’extraordinaire croissance de ton être, dont je tombe chaque jour un peu plus amoureux. Hier tu disais 20 mots. Aujourd’hui 50. Demain 200. Quand je suis triste, tu passes une main tendre sur ma joue, et tu me regardes dans les yeux, au fond des yeux, et je lis dans tes yeux bleus un amour immense, et je suis renversé par cet amour.

Tu aimes nous faire rire, nous faire cavaler et danser dans l’appartement, tu aimes te blottir dans les bras de ta maman, ton port d’attache, maman, toujours maman. Tu aimes quand nous prenons le bain et voyageons dans des pays merveilleux. Tu aimes t’asseoir sur les genoux de tes grands-parents, et suivre Tchoupi et Petit Ours Brun dans leurs folles aventures.

Tes cheveux torsadés sont plein de joie, ils rient, et virevoltent, et filent comme des traînées d’étoiles blondes dans ma vie. Ils poussent, eux aussi. Comme j’aime les coiffer, les remuer, les respirer. Et dessous, cette nuque, cette peau blanche et douce. Poser un baiser là, sur la peau blanche et douce. Et me sentir vivant, là, ancré dans le monde.

Je t’aime tellement ma fille. Je t’aime absolument, inconditionnellement, dans tous les détails de ton caractère qui s’affirme et se déploie. J’aime ta tendresse, ton imagination, ta curiosité, j’aime chaque instant passe avec toi, sans « même quand… » ni « même si parfois… ». Aucun « même si » ne viendra atténuer cette joie profonde qui m’habite quand je suis avec toi.

Joyeux anniversaire mon petit poussin. Nous espérions une grande fête avec toute la famille, mais finalement, ce ne sera que nous trois. Un crève coeur pour tes grands-parents, tontons et tatas, qui auraient tant aimé fêter ça avec nous. Mais nous nous rattraperons, je te le promets. L’amour n’a pas de date de péremption